Hommage à Voahangy Andriamahefa
Que d’amour elle a donné !
Voahangy, épouse de Raphaël et maman de Zina, nous a quittés subitement le 25 octobre à l’âge de 72 ans. La messe des funérailles à Juvizy (Essonne) a été l’action de grâce à Dieu, avec la communauté malgache et les Focolari, pour tout l’amour qu’elle a donné en tant que maman, grand-mère, médecin, chrétienne convaincue et engagée. Elle avait trois enfants et cinq petits-enfants.
Témoignage de Zina :
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. »
Jean 15 : 13
Ce verset c’est tellement ma mère. Car oui, tout ce qu’elle a fait, elle le faisait pour les autres, elle le faisait pour nous. Toute sa vie n’était que Don ! C’est une évidence quand on relit son parcours, le choix même de son métier, médecin, sa façon d’aimer sa famille, d’aimer Papa et de le soutenir dans la maladie, ses proches ou encore quand on se remémore ses engagements.
En 1984 elle quitte Madagascar pour venir faire sa spécialisation en pédiatrie en France. Laissant courageusement derrière elle Papa, moi qui n’avais que 2 ans, son fils Toavina qui n’avait que 6 mois. Une année de séparation douloureuse, nécessaire pour nous assurer un avenir meilleur.
Maman n’était pas carriériste mais elle était ambitieuse pour le bien de sa famille. Elle a trouvé la force en parallèle à son poste de Médecin urgentiste et de sa vie remplie de maman, de reprendre ses études et de passer avec succès le concours de Médecin conseil.
Avec papa, elle tenait absolument à notre éducation religieuse. Ils ont persévéré pour nous offrir ce qui était, à leurs yeux, le meilleur en nous scolarisant en école privée catholique malgré les difficultés financières.
Elle croyait en la Providence, conviction héritée de sa rencontre avec le mouvement des Focolari, qui a nourri sa spiritualité à travers ses groupes de Parole de vie.
Son plus bel héritage sera la Foi dans laquelle elle nous a élevés. Si nous sommes aussi croyants aujourd’hui, c’est parce que nous avons été témoins de l’Amour de Dieu dans la vie de nos parents.
Deux jours avant son départ, elle avait insisté pour que nous allions tous à Lourdes. Nous remercions le Ciel de nous avoir permis de répondre à sa demande et de vivre avec elle ces derniers moments de bonheur.



